François Hollande a servi la vieille soupe immigrationiste dont les Français ne sont pas seulement repus, mais exaspérés. De longues tirades décrivaient une vision totalement idéologique de l’immigration en France. Encore une fois, les Français se demanderont d’ailleurs quel était l’intérêt de cette intervention puisque la même doxa cosmopolite et européiste fût entonnée. On notera d’ailleurs cette phrases : « En revenir à quoi ? Aux frontières nationales ? », Preuve s’il le fallait que François Hollande a tout à fait abandonné de servir les intérêts des Français.
Je veux surtout dénoncer le mépris du peuple français prégnant dans les propos du locataire de l’Elysée. Il faudrait accueillir toujours plus, se refuser à remettre en cause Schengen , le regroupement familial, la cohorte des faux étudiants étrangers. Décidément, ce discours a ressemblé à une grande messe remplaciste. En cela, François Hollande est le bon élève du pari électoraliste de Terra Nova : l’alliance des Français qui ne subissent pas l’immigration et des Français de papiers. Beau programme…
Jamais le président n’a voulu entendre le cri des Français de souche qui se répète à longueur de sondages et d’élections. Il a voulu brandir le vieux mythe du racisme comme enjeu national, alors que le peuple français n’a jamais été aussi généreux avec des populations étrangères. « Multiplier les leviers d’insertion, tout faire pour l’intégration » sont des termes qui ont un sens pour nos compatriotes, la préférence pour les gens d’ailleurs sur les gens d’ici.
Les Français ne supportent plus le Grand Remplacement, François Hollande propose le titre de séjour pluri-annuel comme une ultime provocation ….Les Français ne supportent plus le Grand Remplacement, François Hollande cherche de nouveaux électeurs en disant son soutien au droite de vote des étrangers aux élections locales. Les Français ne supportent plus le Grand Remplacement et François Hollande réclame encore des facilitations de naturalisation pour des communautés qui auraient fait souche. Communautarisme quand tu nous tiens.
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