Qu’ils avaient été indécents quand je mettais en garde contre la promotion de l’euthanasie. Par deux fois Madame le ministre de la santé m’avait publiquement mis en cause lors de la discussion sur la loi sur le vieillissement puis au cours d’une de mes questions au gouvernement. Non jamais l’euthanasie ne devait être discutée, non lier les questions de fin de vie et de vieillissement n’était pas d’actualité.
Comme à l’habitude, le mensonge et la légèreté avaient encore occupé les réponses socialistes. Notre société est en marche vers le chaos éthique. Les manières de procéder sont d’ailleurs toujours plus lâches : pour ne pas être accusé de diviser les Français, le gouvernement laisse le soin aux écologistes d’inviter au cœur du parlement l’ADMD, une association française qui promeut la création d’une situation de détresse psychologique ouvrant droit à l’euthanasie et qui relativise les dérives de l’euthanasie des mineurs en Belgique et aux Pays Bas. François Hollande laisse maintenant aux parlementaires le soin de lancer ce débat afin de dédouaner ses ministres.
C’est tout notre pacte social qui est remis en cause pour cette réduction de la mort au stade suprême du capitalisme : élimination des faibles au profit d’une gestion purement matérialiste de l’existence. Encore une fois ce sont les lois naturelles qui perdront provoquant des protestations considérables dans la population française et plus singulièrement chez les personnels soignants.
J’en appelle donc à la mobilisation pour contrer ce texte : chacun doit prendre parti pour la défense de la vie jusqu’à son terme naturel. Je m’engage à être présent dans la lutte parlementaire contre les partisans de la culture de mort. Je dénonce, avec vigueur, les méthodes de ce gouvernement qui s’attaque à l’ensemble des repères de notre société pour servir les intérêts de petites castes.
Pour la défense de la vie, je ne lâcherai rien !
Cliquer ici pour lire ou relire les communiqués de presse de Jacques Bompard.