Trump : victoire de la radicalité contre les minorités

Libération donne souvent le ton de la désespérance des castes cosmopolites. Son titre d’hier laisse peu de place à l’interprétation : « Le Grand Péril ». Et le grand péril a donné naissance à la pire engeance imaginable dans les galaxies gouvernementales, Donald Trump l’a emporté. Une stratégie populiste, de radicalité contre la théorie du rassemblement des minorités a emporté la première puissance mondiale. C’est un évènement électoral historique. Laissons les mois à venir montrer si ce sera également un évènement politique historique.

Quelques conditions sont à remplir pour que cette élection devienne un bon signe pour la France et l’Europe. Il est à espérer que l’Amérique de Trump applique réellement son option isolationniste et désinvestisse donc des parties du monde ou l’action de l’Etat profond américain n’a pour conséquence que le chaos et le sang. Pensons évidemment à la Mésopotamie, mais aussi à l’Asie. Évidemment, le monde entier attend une normalisation des relations bilatérales entre Moscou et Washington afin que ce retour à la confrontation guerrière sur les plans économiques et géopolitiques s’interrompe.

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Il va sans dire qu’avoir évité l’élection d’Hilary Clinton est déjà un bien en soi. Un bien car les financements arabes de sa campagne comme les centaines de millions d’euros qu’elle a obtenus de l’Algérie étaient un motif valable de vive inquiétude pour notre continent. Un bien aussi, car elle démontre que si un peuple est investi du pouvoir par une représentation politique cohérente il peut se rebeller contre les artefacts que le mondialisation libertaire lui impose. Et un bien évidemment pour l’opération de dévoilement que provoque cette élection : tous les médias français ont fait campagne en faveur de l’épouse de Bill Clinton. Leur degré d’ignorance et de manipulation est donc profondément révélé.

Le Système sait se défendre, mais ses thuriféraires viennent de subir une humiliation collective qui ne peut que présager quelques vigoureux espoirs. Le prêt à penser tient toujours les élites dirigeantes mais perd de plus en plus d’influence sur le pays réel. Cette défaite est la sienne, ses adeptes en supporteront les conséquences.

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