Sur le manque d’effectifs de la gynécologie médicale

gynécologie médicaleM. Jacques Bompard attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur le manque d’effectifs de la gynécologie médicale. Lors de la réforme des études de médecine en 1986, la gynécologie médicale avait disparu, une spécialité pourtant vitale pour la santé des femmes. La conséquence de dix-sept années de suppression de cette spécialité (1986-2003) est une démographie des gynécologues médicaux très alarmante : les effectifs ont diminué d’un quart alors que la moyenne d’âge des 1 350 gynécologues en exercice est de 58 ans, plus d’un tiers ont entre 60 et 64 ans, et 10 % ont plus de 65 ans… Le nombre de départements n’ayant plus aucun gynécologue augmente. Une pénurie s’installe alors que la place qu’occupe la gynécologie médicale n’est plus contestée par personne aujourd’hui. Malgré cela, de plus en plus de jeunes filles subiront de plein fouet les conséquences de l’insuffisance du nombre de gynécologues médicaux et n’y auront plus accès. Avant la suppression temporaire mais sensible, 130 gynécologues étaient formés chaque année. C’est seulement un cinquième de ce nombre à l’heure actuelle. C’est pourquoi il souhaiterait que le ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes puisse mettre en place les moyens pour que toutes les femmes en France puissent continuer à être suivies par des gynécologues et voudrait en connaître les dispositifs.

Cliquer ici pour lire la réponse du ministre.

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn

Page Facebook