M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt sur les problèmes qui préoccupent les éleveurs français. En deux ans, le cheptel bovin a perdu 80 000 têtes et 1 500 éleveurs ont cessé leurs activités. Un million de porcs ont disparu dans le même temps de nos fermes. Il va sans dire que les producteurs laitiers ne se portent guère mieux. La ruine de notre agriculture se poursuit alors que l’État demeure attentiste. Les éleveurs ne réclament pas d’aides, ils ne veulent que des prix justes pour leurs produits. La loi LME est ainsi rédigée qu’elle permet aux distributeurs d’imposer leurs conditions tarifaires unilatéralement. La profession ne peut plus accepter les diktats qui lui sont imposés. Il lui demande ce qu’il entend mettre en œuvre pour rétablir la vitalité de l’un des fleurons de notre agriculture.Cliquer ici pour lire la question sur le site de l’Assemblée.