Décidément, le gouvernement socialiste est le champion des promesses non tenues.
On nous promettait une pause fiscale pour 2014, Hollande l’avait confirmé le 15 septembre sur TF1. C’est dans cette même émission qu’il avait annoncé, concernant la fiscalité écologique, qu’il « n’y aurait pas forcément de taxes supplémentaires ». Puis il ajoute que « ce n’est pas rendre service à l’écologie que de la réduire à des impôts ». Voilà qui est dit.
Et quelques jours après, gouvernement ressort des placards la taxe Carbonne, camouflée cette fois sous l’appellation-langue de bois « contribution climat énergie ». Et une taxe de plus !
Comme si cela ne suffisait pas : depuis 2011, les ménages ont subi une hausse de la pression fiscale de 57 milliards d’euros et les entreprises 63 milliards d’euros. Malgré cela, la dette publique augmente, résultat d’une dépense publique inconsidérée.
Certes 9 milliards d’économies sont promis sur le budget de l’Etat. Mais en réalité, sur cette somme, 7,5 milliards d’euros se révèlent en fait une baisse d’augmentation des dépenses. En effet, les projections de dépenses sont artificiellement gonflées afin de rendre plus importante les économies affichées. Une fois de plus les français sont trompés et pris pour des simples d’esprit par le pouvoir socialiste.
Ainsi les dépenses pharaoniques sont maintenues et ce sont de nouvelles augmentations d’impôts qui les financent.
Et la continuelle hausse des prélèvements obligatoires, en pesant sur les entreprises et les ménages, déprime l’économie et provoque inéluctablement une hausse du chômage déjà suffisamment élevé.
C’est pourquoi Jacques Bompard demande au gouvernement la mise en place de véritables réformes structurelles des dépenses publiques, c’est-à-dire de réelles suppressions de postes, une rationalisation, une réorganisation des missions des différents échelons.
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