Au printemps 2013, le président Hollande avait déclaré qu’en matière de loi sociétales, il suivrait l’avis du Comité National Consultatif d’Ethique bien que le rôle de ce dernier soit normalement purement consultatif. Une telle nouvelle pouvait être presque réjouissante car les membres du CCNE reflétaient un certain équilibre entre les opposants aux lois destructrices de la famille et leurs partisans. On pouvait donc penser que le CCNE protégerait les familles des velléités destructrices de François Hollande sur des questions telles que la GPA, la PMA, l’Euthanasie, …
Mais c’était sans compter le remaniement du comité par le gouvernement, digne d’un régime totalitaire.
Ce 22 septembre, les noms des nouveaux membres du conseil national d’éthique ont été publiés au journal officiel. Sur 39 membres, 15 ont été changés. Le profil nettement orienté à gauche de la plupart des nouveaux membres va transformer le CCNE en un organe politique du parti socialiste. Ainsi, parmi les nouveaux membres, nous retrouvons Jean-Pierre Mignard, proche de François Hollande et parrain d’un de ses enfants, ou encore le sénateur socialiste Michelle Meunier.
Sur les quinze membres sortant du CCNE, huit n’avaient effectué qu’un seul mandat et avaient donc la possibilité d’être renouvelés. Leur remplacement par des personnalités très proches du pouvoir n’est pas un hasard. Dans les prochains mois le Comité Consultatif National d’Ethique devra rendre un avis sur l’euthanasie, le don du sang par les homosexuels et la PMA.
François Hollande ne prend ainsi aucun risque : Il s’assure que le CCNE rendra un avis conforme à ce qu’il souhaite tout en faisant passer cette décision comme celle du comité et non la sienne !
Une fois de plus le peuple français est trompé et méprisé par un pouvoir complétement déconnecté de la réalité du pays.
Jacques Bompard s’insurge donc contre ces nominations scandaleuses, signe de la dictature rampante et molle qui s’installe progressivement en France. Cet épisode démontre une nouvelle fois l’inutilité de ces comités, coûteux et manipulables de par le mode de désignation de leurs membres. Ces comités étant composés de membres nommés par le pouvoir et donc inféodés à l’exécutif. Jacques Bompard demande qu’au lieu de soumettre les projets importants à ces comités théodules, le gouvernement les soumette par référendum à l’avis des Français.
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