ORANGE NE CEDERA PAS A L’INVASION
Jean-Claude Juncker annonçait ce matin au parlement européen que l’Union imposerait l’accueil de 160 000 clandestins la semaine prochaine en Europe. La France s’est déjà engagée à accueillir 24 000 clandestins avant ces nouvelles arrivées. De beaux esprits ont décidé de faire du racolage moralisant sur la question de l’intégration à nos communes de ces cohortes étrangères. Autant le dire immédiatement, la ville d’Orange résistera à toute pression, médiatique ou politique, qui voudrait altérer le bel équilibre régnant dans notre ville.
Il s’agit cependant d’expliquer pourquoi nous nous y refusons. Pour cela il convient de souligner le fardeau déjà supporté par le peuple français sur les questions migratoires, de préciser les risques encourus à un possible accueil et finalement de poser le refus de la ville d’Orange.
- Les Français et les Orangeois ne veulent plus d’immigration
La France connait une immigration légale de plus 200 000 personnes par an. Personne ne maitrise réellement le nombre d’immigrés illégaux. La célèbre démographe Michèle Tribalat, ancienne responsable de ces statistiques en France, affirme qu’elles sont truquées. Fin mai dernier, une étude Eurobaromètre, émanant donc d’une institution liée à l’Union Européenne, faisait de l’immigration la première inquiétude des européens et des français. (http://www.lepoint.fr/politique/selon-un-sondage-de-l-ue-l-immigration-crainte-par-les-europeens-01-08-2015-1954036_20.php )
Cet été un flux énorme d’immigration clandestine a été déclenchée : 30 000 clandestins sont actuellement dans l’île grecque de Lesbos, 5 000 passent, chaque jour, la frontière entre la Serbie et la Turquie, personne ne sait combien sont en transits. A tître d’information il y a 1 million de réfugiés syriens au Liban et 2 millions en Turquie d’après l’ONU et 3,5 milliards de pauvres dans le monde. Il est donc crucial d’interrompre dès maintenant cette invasion qui vient s’ajouter au phénomène de Grand Remplacement.
Il faut éviter tout angélisme car des milliers de vies humaines sont en jeu. C’est en encourageant ce phénomène que nous provoquons des drames humains comme les navires qui coulent en Méditerranée.
Il faut :
- sortir du cosmopolitisme qui détruit les pays du Sud,
- cesser de provoquer des guerres au Proche Orient et en Afrique,
- supprimer toutes les aides sociales et familiales qui n’ont pas été précédées de cotisations des demandeurs.
- Les risques liés à l’accueil de clandestins
Confondant la morale et la politique, certains font de l’accueil des clandestins une panacée pour le peuple français. Or cette attitude est, par essence, inconséquente voire criminelle puisque tout accueil d’un étranger nécessite une analyse des conditions et des répercussions de son assimilation.
Le risque social : Le géographe Christophe Guilluy a montré dans son livre La France périphérique que la création de villes et de quartiers pour les immigrés saccage les conditions de vie des Français les plus pauvres qui fuient des villes trop chères pour eux et dont les codes et les mœurs changent. Mais ce risque social ne doit pas masquer une inquiétude encore plus lourde : le questionnement identitaire. Un questionnement refusé par la police de pensée cosmopolite mais qui a animé de nombreuses réflexions : Zemmour, Finkielkraut, Laurent Obertone, Renaud Camus ne cessent de présenter des travaux de qualité à ce sujet.
La France est un pays sous tension. Nous comptons 5,5 millions d’immigrés et 6,7 millions de descendants d’immigrés. Aucun pays ne peut supporter la présence de telles minorités sans risquer l’implosion : étrangers et descendants d’étrangers non assimilés changent les codes, les comportements, et l’atmosphère des villes qu’ils occupent. Chacun sait que l’islamisation de certains quartiers, les revendications communautaires et l’affrontement ethnique sont devenus des données indubitables dans certaines portions de notre territoire. Pire, l’Etat islamique revendique déjà 4 000 djihadistes envoyés parmi les clandestins pour étendre sa barbarie sur notre continent. En Bosnie, un village estampillé Etat islamique existe déjà.
L’accueil de clandestins supplémentaires pose aussi une question économique. Le coût de l’immigration est extrêmement dur à chiffrer. Toutefois l’Observatoire des Migrations estime de 55 à 85 milliards d’euros par an en France le coût de cet accueil. Les effets directs sont connus mais les effets indirects sont légions : logement, aides sociales, éducation, sur-délinquance. Le coût de l’asile, lui, avoisine le milliard d’euros si on actualise le chiffrage du rapport de la mission parlementaire du 10 avril 2014. En France, chaque année, 10 milliards d’euros sont envoyés par des ressortissants étrangers dans leur pays, principalement vers l’Afrique.
- A Orange, c’est non !
Cela fait 20 ans que je dirige la mairie d’Orange. 20 ans d’investissements et d’efforts des habitants pour faire évoluer une ville de l’insécurité et de la gabegie à la situation que nous connaissons actuellement. Il n’est pas question que nous laissions ce travail être abîmé.
Notre ville vient de payer l’ensemble de ses dettes. Cela a été réalisé grâce à l’effort de chacun des Orangeois, leur sacrifice et leur labeur, alors que notre département est le septième le plus pauvre de France. carte des satellites Il serait injuste de faire peser sur leurs épaules l’arrivée de nouveaux migrants. Ce serait injuste et dangereux du fait des conséquences dramatiques du Grand Remplacement sur la sécurité des personnes et des commerces.
Des villes de Vaucluse ravagées par une gestion laxiste de l’immigration, nous en connaissons : Carpentras, Avignon. A Avignon, chaque jour apporte son lot de faits divers insupportables notamment liés à l’islamisation des quartiers. Nous ne voulons pas que notre belle ville d’Orange soit mise en danger par la folie idéologique d’autres représentants politiques.
Une dernière réflexion : Orange c’est la ville qui résiste et qui maintient. Ce n’est pas dans la Cité de Raimbaud et de Guillaume d’Orange que nous allons céder face à l’afflux de migrants. Ce n’est pas dans cette antique cité provençale que nous laisserons les affrontements communautaires et le rejet du Français de souche s’établir.
J’ai d’ailleurs largement travaillé à ces questions en tant que parlementaire avec deux propositions : la première, intitulée « lutte contre l’immigration », décrit dans plus de 90 articles l’ensemble des réformes à entreprendre pour contrer ce fléau. La seconde, intitulée « lutte contre le Grand Remplacement », entend revenir sur certains accords européens, notamment les accords de Schengen, qui rendent toutes les Nations solidaires des choix de leur voisin. Sans frontière ni contrôle au sein de l’UE, l’Allemagne fait courir un danger immense à ses voisins en accueillant 800 000 immigrés supplémentaires.