Mesdames, Messieurs du gouvernement, le coup d’État c’est vous !

Depuis quelques jours nous voyons s’agiter dans les médias des cohortes de ministres, de journalistes, d’experts et de représentants du monde politique concernant le soi-disant « appel à l’insurrection » des généraux.

Écoutant les représentants du système s’indigner à qui mieux-mieux d’un retour aux heures les plus sombres, d’une tentative de putsch orchestrée par l’extrême droite, et autres fariboles dont le lexique nous est depuis longtemps familier, j’ai eu la curiosité de lire cette fameuse tribune, cet appel du monde militaire  « pour un retour de l’honneur de nos gouvernants ».

Et j’ai compris ce qui les terrifie.

Ce ne sont pas les généraux, ou les militaires, qui ont fomenté un coup d’État contre la France et les Français. C’est le système. Nous vivons, depuis plus de 50 ans, dans une république bananière, un simulacre de démocratie où les juges, la finance internationale, le pouvoir médiatique et le système des partis confisquent le pouvoir aux Français et œuvrent, quotidiennement, à la destruction de notre pays et de notre civilisation. Pour preuve : selon un sondage LCI, 58% des Français soutiennent l’initiative des militaires signataires et approuvent leur constat. Un sondé sur deux est même favorable à l’intervention de l’armée « qui agirait d’elle-même pour rétablir l’ordre ».

Ce qui terrifie Emmanuel Macron et ses ministres, c’est ce rappel incessant de la part du pays réel de leurs forfaitures et de leurs trahisons. L’épisode des gilets jaunes, la violence déchainée par le pouvoir -et très justement rappelée par l’appel des généraux- montre toute la fébrilité d’un système qui arrive aux limites de ce que nos lois lui permette d’arbitraire.

Le devoir de réserve, invoqué comme une règle sacrée par Jean-Luc Mélenchon qui défendait, il y a moins de deux ans encore, un droit à l’insurrection, a bon dos. La vérité, c’est que le système veut museler les Français et ce par tous les moyens. La succession des états d’urgence, d’abord terroriste puis sanitaire, depuis le 14 novembre 2015, est en cela un indicateur inquiétant pour nos libertés individuelles et collectives.

Le système a peur. Peur des catholiques. Peur des gilets jaunes. Peur des gaulois réfractaires. Peur des militaires. Peur des Français, tout simplement. A croire qu’il suffirait d’une seule pierre pour que le géant s’écroule.

Moi aussi j’ai peur. Pas pour le système, bien entendu. J’ai peur que personne n’ose se lever. Que le système se maintienne et que les Français gardent la tête baissée. Que ma vie entière, en tant que combattant politique, n’ait pas abouti à ce sursaut national et que la France, que nous avons tant aimée, finisse de se consumer dans le grand remplacement et le totalitarisme du système.

Je veux vous le redire encore une fois : notre espoir n’est pas vain, à condition que nous soyons les artisans utiles de la victoire. Ne perdons pas notre temps à attendre un miracle de Dieu ou un putsch tellement improbable qu’il en est ridicule. Soutenons Éric Zemmour, appelons-le à se présenter en 2022. Aidons-nous d’abord, le Ciel nous aidera ensuite.

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