Mauvais perdant, le matamore du Pontet déserte

Un siège vide comme les promesses non tenues

Finalement, la candidature parasite de Xavier Magnin aura été à l’image du personnage : beaucoup d’esbroufe, aucun résultat et la fuite pour toute ligne d’action.

Après avoir clamé dans toutes les colonnes de la presse qu’il serait maire, après avoir commencé de distribuer les postes à chacun et à promettre tout et son contraire, voilà Monsieur 7% tenter de garder la face en justifiant son absence au premier conseil municipal le 3 juillet.

L’insulte à la démocratie

Pour sûr, le matamore du Pontet ne peut que se morfondre tant le ridicule de son score final lui révèle l’inanité de sa candidature. Sa seule fierté d’avoir provoqué un deuxième tour est aussi son acte d’accusation pour qui prétend défendre la cause nationale.

Et le voilà faire montre de ses seules compétences, l’insulte et le mépris, pour expliquer les raisons de sa désertion : les horaires ne conviennent pas, le maire ne convient pas, et même les électeurs ne conviennent pas.

Comme le remarque La Provence du 6 juillet, Xavier Magnin fait fi de la démocratie et des Orangeois en refusant de siéger. Peu lui chaud, même si aucune démission officielle n’a été enregistrée : il ne semble pas pressé de faire plaisir à Yannick Cuer quoi qu’il en dise. En effet, il annonce dorénavant attendre septembre pour obéir au parti qui l’a commandité : il pourra démissionner quand il aura voté aux sénatoriales. Pas avant ! On voit poindre une double vérité. D’une part, la réalité d’un parti qui ne pense qu’à ses prébendes. D’autre part, le peu de confiance accordée à Yannick Cuer.

Les déclarations de Xavier Magnin aux allures de « retiens-moi ou je fais un malheur » n’ont pour seul intérêt que de dévoiler le ridicule de ce monsieur qui aura trompé ses électeurs sans autre vergogne que de laisser sa dernière adresse connue à Orange : la mairie du Pontet.

Catherine Gaspa

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