Mai 68 ne permet pas de lutter contre l’islamisme

C’est la génération de mai 68 qui est au pouvoir. Une génération qui a tout fait pour ne pas être prête à affronter la radicalisation du monde musulman. Prenons son slogan favori de l’époque : pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Aujourd’hui c’est bien la notion de hors-la-loi qui est l’inconnue de certains chercheurs et des dirigeants. Captifs d’une vision éthérée de la société, ils ne reconnaissent pas le droit à la Nation de se défendre vigoureusement contre ceux qui l’agressent à l’intérieur comme à l’extérieur. Notre salut national viendra de cette capacité à mettre hors la loi. Trois textes contre le terrorisme plus tard, le constat demeure.

L’islamiAfficher l'image d'originesme a encore frappé. Evidemment, le chorus des commentateurs parle d’un individu isolé, auto-radicalisé. L’assassinat terroriste vient pourtant au lendemain de la tuerie d’Orlando, et au moment où l’Etat islamique avait annoncé vouloir attaquer notre pays. L’horreur est totale : un enfant a vu ses parents mourir parce qu’ils avaient commis le crime d’être policiers ! Ce criminel récidiviste n’avait, encore une fois pas fait sa peine et il a réussi à échapper à la surveillance de nos services.

La sénatrice UDI Nathalie Goulet répondait fort à propos au Figaro aujourd’hui : « Pour autant, je ne crois pas à la thèse du loup solitaire, car il y a un maillage, une organisation derrière qui donne le feu vert. » C’est bien une attaque organisée et systématique que mène l’Etat islamique contre nos Nations. D’ailleurs trois personnes sont actuellement placées en garde à vue. Contrairement à ce que dit Manuel Valls, les terroristes ne veulent pas diviser notre pays, mais simplement s’en prendre à ses enfants.

On notera ainsi que la grave méconnaissance de certains sujets a de quoi inquiéter ! La Suède par exemple note qu’elle a accueilli des milliers de mineurs prétendus isolés qui ne sont en réalité pas mineur, majoritairement des Afghans, des Syriens et des Somaliens. Trois pays notoirement producteurs de terroristes. Nos voisins allemands ont reçu 1,1 millions demandeurs d’asile l’année dernière, leurs principaux pays d’origine souffrent tous de l’islamisme : la Syrie, l’Afghanistan, l’Irak, l’Albanie et le Kosovo. 120 000 d’entre eux seraient sortis des radars Thilo Sarrazin l’exprime clairement dans Le Point : « Cette situation n’est pas maitrisable ».

Les manques de nos sociétés dans la vigueur mais également dans le discours apparaissent dans la réponse au terrorisme. Dans un ouvrage des éditions Plon, « Le Djihadisme le comprendre pour le combattre », on lit ainsi : « Un besoin de sacré répressif cumulé à la crise du politique dans les sociétés européennes et la dilution de l’identité nationale rendent attrayant le djihadisme, fort en mythes et démuni de solutions réelles dans une Europe hypersécularisée ou les énormes avantages dus à la liberté religieuse sont occultés par la déliquescence du sacré. » Nous devons enfin sortir de la pure folie des discours idéologique qui vend des slogans, des idéologies pour combattre la terreur islamiste. L’islamisme n’est pas une maladie, c’est une conviction dont les porteurs doivent être mis hors d’Etat de nuire !

Cliquer ici pour lire ou relire les communiqués de presse de Jacques Bompard.

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn

Page Facebook