Macron : le roi de la repentance !

Le visage d’Emmanuel Macron apparaît, à la surface du journal le Point. A la vue de son sous-titre, « Seul face à l’histoire », on ne peut s’empêcher de se demander si les médias ne sont pas frappés d’amnésie. Macron parle vite et mal, œuvrant à se façonner une stature présidentielle dont il n’a guère l’esprit. Les Français s’apprêtent à se laisser gouverner par un banquier porté par une presse complaisante qui pardonne bien volontiers les innombrables insultes faites à ceux qui ont forgé l’Histoire de France. Celui qui en Février 2016 avait, dans une interview à la chaîne privée algérienne Echourouk News, déclaré que «  La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes ».

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En un revers de main, l’arrogant a balayé l’Histoire, alors même que certains veulent en faire le gardien. Il ignore que la France débarque sur les côtes d’Algérie au 19ème siècle pour mettre fin au trafic d’esclaves blancs. Il ignore que « les colons » ne sont pas que de riches propriétaires terriens mais aussi des commerçants, des artisans, des ouvriers qui ont travaillé pour le développement de l’Algérie. Il ignore que les « colons » aiment cette terre dont ils se sentent orphelin. Il ignore que les Harkis se sont battus pour une France qui incarnait un idéal pour finalement les trahir. S’il doit y avoir un procès fait à l’Histoire de France Emmanuel Macron devrait le faire à la lumière des Harkis abandonnés, des pieds noirs rejetés par les villes de la côte d’azur.

Sans consistance, le discours d’Emmanuel Macron porte tout et son contraire. Car il veut rassembler, est obsédé par ce lumineux objectif : « Je n’ai pas dit que vous aviez fait un crime contre l’humanité ni que tous les Français qui y étaient avaient commis un crime contre l’humanité ». Comment peut-il dissocier « la colonisation » des hommes qui l’ont faite ? Mystère … Désormais, voilà le présidentiable qui parle de patriotisme et d’Histoire de France comme il l’a fait à son discours du premier tour des élections.

Jacques Bompard quant à lui n’oublie pas les Harkis et les pieds noirs. Militant de la première heure pour l’Algérie française, il porte jusqu’à l’Assemblée nationale ce combat pour que la France n’oublie pas, pour que la France connaisse son Histoire.

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