M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche au sujet les violences qui ont été faites à l’encontre de Béatrice Bourges lors de la queer week à Science po Paris. Choqués par la tenue de cette manifestation en raison des films pornographiques « queer » qui étaient diffusées dans les amphithéâtres, des photos de « partouzes » exposées dans les halls d’entrée, des conférences par des militants LGBTIQ et des ateliers de travestissement dans les salles de classe…, quelques étudiants de Sciences po avaient invité Béatrice Bourges à participer au colloque « Alliances émancipatrices au-delà du queer » qui avait lieu le 28 mars 2014. Celle-ci s’y est rendue comme simple spectatrice, dans une attitude résolument non violente et avec l’intention de débattre en toute sérénité. Seulement, dès qu’elle fut reconnue par l’une des participantes, Béatrice Bourges a été violemment prise à partie et bousculée par quelques personnes présentes, étonnant de la part d’ardents « défenseurs du droit des femmes ». Pourtant les organisateurs avaient bien stipulé que « tout le monde [étai]t invité à participer, tous les évènements [étaie]nt gratuits et ouverts à tous ». Il a donc fallu que les services de sécurité intervinssent pour empêcher certains participants de lui donner des coups et pour la laisser partir indemne comme en témoignent les vidéos qui circulent sur le web. Il n’est pas surpris par le sectarisme et la violence des militants LGBTQI et constate une fois de plus que l’intolérance n’est pas du fait des opposants à l’idéologie du genre mais de ses promoteurs. Suite à ces débordements scandaleux, il lui demande donc l’arrêt de la queer week les prochaines années, des éclaircissements sur ses financements ainsi que des mesures pour garantir la pluralité des opinions au sein des établissements publics de l’enseignement supérieur.
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