M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur la teneur des conférences et des activités qui se sont tenues durant la queer week à Science po à la fin du mois de mars 2014. Il s’agissait non pas, durant ces journées, de porter un regard objectif sur des questions de société, mais plutôt d’une opération de propagande menée par des groupes LGBTI en faveur de leur mode de vie et de l’idéologie de genre qui nie les différences entre les hommes et les femmes au mépris du bon sens et de la science. Ces étudiants rapportent que les participants à cette semaine étaient animés par un farouche esprit anti-chrétien. Ceux-ci en veulent pour preuve le rituel chamanique qui eut lieu le premier jour, durant lequel était parodiée la liturgie catholique et moqués les symboles chrétiens. Les organisateurs de la queer week n’ont pas non plus épargné les opposants au mariage gay puisqu’une « procession, censée promouvoir la tolérance aux sexualités alternatives, a conjuré la Manif pour tous en piétinant ses drapeaux avant de les brûler ». Il est légitime de se demander quelles auraient été les réactions des pouvoirs publics si les opposants au mariage dit pour tous avaient brûlé des drapeaux gays ou si les participants de la queer week s’en étaient pris aux symboles musulmans ou juifs… Sans entrer dans les détails, les conférences portaient toutes sur des thèmes en rapport avec l’idéologie du genre, la pornographie et le « post-porno ». Si l’on peut s’interroger sur la pertinence, l’intérêt et le bon goût de ce genre de choses dans un établissement public qui a vocation à former l’élite de la France, le plus choquant se trouve ailleurs. En effet, à l’occasion de cette semaine, des photographies obscènes étaient exposées lesquelles représentaient non seulement l’acte sexuel de façon très explicite ainsi que des orgies homosexuelles (auxquelles s’ajoutent la diffusion de films pornographiques) mais également « des enfants célébrant l’identité queer« . Certaines de ces images prêtaient les paroles suivantes à l’une des fillettes photographiées : « Après le dessert, je fais mon coming-out » ou « Les gouines pissent plus loin que vous », ou encore « Je suis gouine et j’aime déjà la bière ». Solidaire avec les étudiants choqués et attristés à la vue de cet affligeant spectacle si peu digne d’un établissement d’enseignement supérieur, il lui demande de prendre la mesure de la gravité des faits qui lui sont rapportés et de fermement condamner ces agissements qui constituent une énième provocation à l’égard des chrétiens et des opposants au mariage homosexuel. Il lui demande également de bien vouloir veiller à ce que les établissements publics, financés en partie par le contribuable, ne soient plus utilisés par quelques individus haineux à des fins de propagande et pour distiller leur haine du christianisme et de tout ce qui s’oppose à leurs vues.
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