la Hausse fiscale, c’est maintenant!

fiscaleL’Assemblée nationale vient d’adopter le projet de loi de finances pour 2014. La pause fiscale annoncée par le gouvernement ne sera pas au rendez-vous. Elle frappera même tout le monde puisque la hausse de la TVA concerne tout le monde, y compris le dernier des mendiants. Bien évidemment, les classes moyennes ne seront pas épargnées avec la fin du gel du barème de l’impôt sur le revenu. Mécaniquement des centaines de milliers de familles paieront l’année prochaine davantage. Du côté des entreprises, la « lutte contre l’optimisation fiscale » donne le champ libre à l’administration avec tous les abus possibles de sa part.

Il serait fastidieux de faire l’inventaire des hausses ou des créations d’impôts depuis l’élection de François Hollande. Il serait juste d’ailleurs d’y ajouter la non moins longue liste fiscale de Nicolas Sarkozy.

Tout ceci pourrait être acceptable si, à moyen terme, ces efforts permettaient de dégonfler drastiquement le déficit de la France. Il n’en est rien et il n’en sera rien. La France vit à crédit et ses efforts fiscaux visent à continuer de vivre à crédit, c’est-à-dire de travailler pour la grande banque internationale. Tant et si bien que la question n’est pas de savoir si nous pouvons rembourser mais pourquoi nous devons rembourser. Pourquoi la dette de la France ne serait-elle pas effacée, au moins en partie, comme c’est le cas régulièrement ailleurs dans le monde. Pourquoi la France qui a abdiqué tout pouvoir sur sa monnaie, sur sa banque centrale nationale, du fait de décision d’hommes politiques vendus à la finance internationale, devrait payer jusqu’à la fin des temps une dette qui n’est même pas du papier mais une création intellectuelle en face de laquelle les banques qui dirigent le monde seraient bien incapables d’aligner l’or correspondant ou même une quelconque valeur matérielle.

Tiers-mondiser la France, notamment par l’arme de la dette, peut être un projet socialiste ou libéral. Ce ne peut être la ligne d’un vrai gouvernement patriote. La dette n’est pas une fatalité, mais une fiction.Comme toutes les fictions, elle s’effondrera d’elle-même, et notamment de ses contradictions.En attendant, il n’est jamais inutile de dire et redire que plus d’impôt, ce n’est pas moins de dette et plus de liberté, mais, au contraire, moins de liberté individuelle et moins de souveraineté nationale.

Cliquer ici pour lire ou relire les communiqués de presse de Jacques Bompard.

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