Je suis ravi de voir que mon travail en commission porte ses fruits. Ainsi, le défenseur des droits Jacques Toubon s’est aujourd’hui déclaré en faveur d’un rallongement du délai de prescription pour le harcèlement sexuel. Cela fait longtemps que j’interpelle mes collègues pour qu’ils prennent la mesure de la violence exercée sur les femmes du fait de l’ensauvagement de notre pays. Comme je l’évoquais également hier, il serait souhaitable que le chantage au retardement de la grossesse et à l’avortement soit aussi réprimé.
Dans l’exposé des motifs de ma proposition de loi de lutte contre toutes les violences faites aux femmes, j’écrivais ainsi : « La France représente toujours un modèle social observé dans le monde. Les actions que nous engagerons en faveur du respect de la figure féminine auront un écho important, dans un monde en proie à la marchandisation de l’être humain. Les violences qui sont faites ne se limitent pas au plan physique, mais regroupent également, le galvaudage éthique de leur image et l’incitation quasi systématique à recourir au divorce et l’avortement, sans se soucier de l’impact psychologique de telles pratiques. Nous ne pouvons plus longtemps refuser cette réalité ; l’efficacité de notre réponse en dépendra. Ce sera un signal fort envoyé aux Français, qui changera des mesurettes habituellement mises en œuvre. Il faut faire passer la femme du statut de victime qu’il faut protéger, à celui de tuteur sur lequel nous devons nous appuyer. »
Vous pouvez retrouver la nature de ces propositions ici : http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion3434.asp