Je viens de déposer une proposition de résolution, visant à l’ouverture d’une commission d’enquête sur les blocages syndicaux. Alors que la CGT et FO, deux forces passéistes, qui contribuent au fiasco de nos entreprises publiques et à l’absence de renouvèlement de notre économie, il est temps d’agir !
J’écris notamment en exposé des motifs : « Il est, à ce titre, nécessaire de mettre en avant la détermination totalement déraisonnée des organisations à l’origine de cette prise d’otage. Car, lorsque la CGT déclare vouloir aller « jusqu’au bout » et ainsi engager un bras de fer inextricable avec le Gouvernement, qui lui-même ne veut pas céder, elle est dans une logique bornée de retrait de la loi travail. L’Humanité le rappelle dans son numéro du 25 mai « à la CGT, on pense qu’il faut que les grèves cessent, et ce, par le retrait du projet de loi. » De son propre aveu, l’objectif n’est pas d’instaurer un dialogue social avec l’État, mais de parvenir à ses fins, et cela quitte à se retrouver isolée sur la scène syndicale. La mission d’un syndicat, qu’il soit patronal ou salarié, est pourtant d’instaurer un dialogue pour faire avancer les choses. Le syndicat CFDT est, à ce titre, excédé par « le jusqu’au boutisme » dont fait preuve son homologue. Rappelons que d’autres syndicats et acteurs des contestations du projet de loi initial ont conservé le dialogue, assurant pleinement leur rôle de médiateur-négociateur visant à l’élaboration d’un consensus. »
La France ne peut plus tolérer la radicalité de certains syndicats, dont l’activisme ne vise qu’à la préservation d’une rente !
Vous pouvez retrouver le texte ici : http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion3805.asp
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