En matière d’achat de voix, la gauche est sans rivale

Il paraît que Serge Dassault, sénateur-maire de Corbeil, aurait acheté des voix d’électeurs. C’est mal, c’est même très mal. La gauche s’en émeut et elle a raison. Mais elle pourrait aussi se moquer. Car, si les faits étaient avérés, Serge Dassault ne serait qu’un enfant par rapport à elle. Que reproche-t-on à l’avionneur ? D’avoir versé de l’argent à quelques caïds de cité pour que ceux-ci fassent voter pour lui. D’autres, de toute étiquette, l’ont fait avant lui, et sous bien des républiques. Mais là n’est pas l’essentiel.

L’essentiel est qu’en matière d’achat de voix, la gauche est sans rivale. Elle en a fait depuis trente ans une industrie électorale majeure. Faire entrer sur le sol national, puis naturaliser, des millions d’étrangers, tout en les encadrant via des officines comme SOS-Racisme ou des milliers d’associations, parfois fantômes, souvent communautaristes, relève d’une dimension bien supérieure à ce qui est reproché à M. Dassault.

On nous rétorquera que ce qu’a fait M. Dassault est illégal et que la politique migratoire de la France s’est tenue dans le cadre des lois. Il n’empêche ! M. Dassault devra peut-être rendre un jour des comptes à la justice. La gauche devra, elle, rendre des comptes à l’histoire et au peuple. Les tribunaux de ces derniers sont souvent plus terribles.

Cliquer ici pour lire ou relire les communiqués de presse de Jacques Bompard.

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