Droit de vote des étrangers, il faut un referendum

La gauche relance de nouveau l’idée de donner le droit de vote aux élections municipales pour les étrangers extra-européens. Les raisons qu’elle avance pour en souligner la nécessité ne résistent pas à l’analyse.

Certains étrangers payent des impôts locaux ? Certes. Mais le droit de vote n’est pas lié à la fiscalité, sinon, avec la même logique, il faudrait l’ôter à de nombreux Français, trop pauvres pour être frappés par l’impôt. Toujours avec cette même logique, les socialistes devraient réserver ce droit de vote aux seuls étrangers payant la taxe d’habitation ou la taxe foncière.

Ce serait une mesure de « justice » ? Qui dit justice, dit égalité de traitement. Or, les Français installés en Afrique, en Asie ou en Amérique ne peuvent, à juste titre, voter pour les élections locales dans ces paroles. Donner le droit de vote en France installerait un déséquilibre et une forme d’injustice. En outre, pourquoi des étrangers pourrait-il décider du choix du maire en lieu et place des autochtones, ce qui sera le cas dans les communes où le poids démographique étranger dépasse ou approche le seuil des 50%.

Le député Patrick Menucci affirme que ce droit de vote serait une « étape vers la nationalité ». M. Menucci est un humoriste. C’est la nationalité qui donne le droit de vote, pas l’inverse. Donner le droit de vote à des non-nationaux serait une destruction de la nationalité et donc de la république française.

En relançant ce débat, tout en activant le projet d’union civile pour les homosexuels, les socialistes tentent d’occuper l’espace médiatique, de provoquer des fractures idéologiques au sein du peuple français, afin de faire oublier leur incapacité à gérer le pays, à faire face à la crise, à la mondialisation et à tous les problèmes de la vie quotidienne que sont le coût de la vie, l’emploi, les retraites et la sécurité. Par leur aveuglement idéologique, ils contribuent à créer une situation de pré-guerre civile.

Le gouvernement doit avoir le sens de la responsabilité d’organiser un referendum sur ce sujet afin, pour une fois, d’écouter le peuple. Un tel referendum est une nécessité démocratique, un impératif républicain.

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