Le 5 mai 2017, un décret concernant le dépistage prénatal non invasif est entré en vigueur. Comme un dernier sursaut du quinquennat Hollande, ce test s’inscrirait, selon la Haute Autorité de santé, dans une « stratégie de dépistage de la trisomie 21 ».
Jacques Bompard a interpellé le ministre de la Santé et des Affaires sociales sur cette « stratégie, qui cache difficilement ses accents eugéniques ». Il a rappelé au ministre le discours du Comité International de bioéthique de l’UNESCO, qui rappelait en 2015 que «L’utilisation généralisée du dépistage génétique et en particulier du DPNI peut favoriser une culture de « perfectionnisme » ou « zéro défaut » et même renouveler certaines tendances eugéniques » .
Retrouvez la lettre au ministre ci-dessous.