Alors que les médias bruissent d’une potentielle nouvelle vague à la fois entretenue et minimisée, la gestion de la crise semble toujours aussi aléatoire qu’aux premiers jours de l’annonce de la pandémie.
Après six mois de crise sanitaire incluant deux mois de confinement, les chiffres de la dette nationale se sont emballés. Début juillet, les compteurs établissaient le montant à 121% du PIB. En clair, les dépenses s’envolent et les recettes disparaissent. Bercy table sur une contraction de la croissance de 11% du PIB et une augmentation du déficit public de 11,4% alors même qu’il était estimé aux alentours des 2% avant le surgissement de la pandémie.
Qui va payer ?
La conséquence la plus évidente de cette explosion de la dette publique sera inévitablement une croissance de la fiscalité, même si le gouvernement s’en dédit. Premier exemple, la prolongation de la CRDS jusqu’en 2042 au lieu d’une disparition initiale programmée en 2024. Cet impôt qui prélève 0,5% de tous les revenus devrait rapporter près de 8 milliards cette année à l’Etat, lequel discrètement déplace les dettes dues au Covid vers les caisses de la Sécurité sociale.
Au 1er juillet, le manque à gagner dû à la crise sanitaire se chiffrait en France à 165 milliards d’euros, dont 96 milliards pour le secteur public. En parallèle des plans de relance prévus, c’est surtout l’épargne des Français qui sera mise à contribution et sur laquelle lorgnent banques et Etat : un pactole supposé de 100 milliards d’euros sur l’année. En effet, ces économies parcimonieusement accumulées représentent la seule planche de salut de notre pays à l’économie exsangue : notre agriculture est détruite, notre balance commerciale est déficitaire depuis 20 ans, nous sommes le pays le plus désindustrialisé d’Europe et pour couronner le tout, ce sont nos entreprises qui accusent la plus forte baisse d’activité en Occident avec 22 points en moins !
Des impôts pléthoriques mais aucun service à la hauteur
Après avoir ponctionné grassement l’argent des Français sans être capable d’assurer la continuité élémentaire du service public aussi bien dans sa compétence sanitaire que sociale, les gouvernements de la Vème République continuent dans la même voie délétère. Il n’y a plus ni paysans, ni médecins, ni travail. Les techno-traîtres ont vendu le pays aux intérêts étrangers et continuent de voler sans vergogne dans les poches du contribuable pour un avenir hypothéqué qui ne profite qu’à une caste de plus en plus réduite.
La liquidation est si totale que ce qui ne peut être vendu est incité à se dissoudre : le peuple lui-même est sommé de disparaître pour laisser la place à de nouveaux arrivants, seuls bénéficiaires des largesses de l’Etat.
Il est temps de sortir de la résignation mortifère.