Contre la commémoration du 19 mars 1962

Ligue du sud
Ligue du sud

Le gouvernement socialiste a décidé d’officialiser le 19 mars 1962 comme date de la fin de la guerre d’Algérie en instaurant cette « journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. »

Cette date est rejetée par une grande majorité des associations d’anciens combattants et par l’ensemble de la communauté des Français d’Algérie, Pieds-Noirs et Harkis confondus. Ce choix délibéré ne peut que diviser la communauté nationale et raviver les blessures de milliers de familles de victimes assassinées par le FLN après le 19 mars 1962.

Il existe déjà une journée nationale dédiée à cette période de l’histoire, savoir le 5 décembre. Jacques Bompard était d’ailleurs présent à la cérémonie présidée par le ministre des anciens combattants le 5 décembre dernier devant le monument du quai Branly.

Commémorer le 19 mars ne peut être fait dans la dignité alors que 80% des victimes civiles ont été assassinées après les Accords d’Evian. Après le 19 mars 1962, les exactions, enlèvements, viols  et attentats du FLN se sont poursuivis et se sont même amplifiés, les harkis ont été massacrés, les européens ont été chassés de chez eux.

Jacques Bompard refuse donc de s’associer à cette commémoration dont le choix n’obéit qu’à des motifs idéologiques au mépris de l’histoire et de la France.

Par respect pour la souffrance et le deuil des Européens d’Algérie et des musulmans fidèles à notre drapeau, le drapeau  français est aujourd’hui en berne sur la façade de la mairie d’Orange.

Cliquer ici pour trouver tous les communiqués de presse de Jacques Bompard

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