Cellules souches : le gouvernement promeut la recherche sur l’être humain !

Les offensives se multiplient, discrètes, insidieuses, alors que sonne le glas d’un gouvernement dont le grand Œuvre se résumera à la déconstruction consciencieuse de la famille traditionnelle, de l’ordre naturel, de la préservation de la vie à naître. Comme de coutume, la Gauche creuse son sillon, au sein de textes de lois dont les intitulés ne révèlent ni le contenu, ni la teneur destructrice. Et alors que Catherine Coutelle, l’un de ses bons soldats militants dont le seul travail parlementaire s’est jusqu’alors restreint à l’élaboration d’une proposition de loi visant à renforcer l’avortement provoqué au nom d’un droit des femmes supposé, la Gauche réitère, en étendant la férule de l’Etat sur les sites relatifs à l’IVG, exigeant que se taisent les voix qui défendraient la protection de la vie à naître.

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Après avoir ouvert la porte à la recherche sur l’embryon, avec la « modernisation » d’un code de santé publique qui s’apparente de jour en jour un peu plus à un enterrement en règle de la sanité des esprits, la Gauche veut institutionnaliser une démarche que seuls les laboratoires d’influence souhaitent voir se développer. Désormais, certaines officines pourront bénéficier « à des fins thérapeutiques », des « tissus, leurs dérivés et des cellules issus du corps humain, quel que soit leur niveau de préparation, ainsi que des préparations de thérapie cellulaire ». Une aubaine, à l’heure où les Etats étrangers systématisent un peu plus la recherche sur les cellules souches. On entend déjà les membres du gouvernement expliquer doctement, au creux de l’hémicycle, qu’il en va de l’honneur de la France de ne pas déroger à cette nouvelle « marche vers le progrès ».

L’humanisme bon ton :

telle sera la tonalité, à n’en pas douter, du plaidoyer d’une Gauche soucieuse de faire entendre sa voix. Quel intérêt, à promouvoir une recherche dont les résultats effectifs sont, de l’aveu même des spécialistes, plus que contestables ? Quel est l’intérêt de plébisciter une démarche scientifique dont les premières mises en œuvre soulèvent déjà de lourdes questions de réseaux enjoignant à la dérive quant à la recherche sur les cellules embryonnaires ? Infections, infarctus, embolies pulmonaires, cas de cécité : voilà les résultats engendrés par une recherche dont la nature même pose des questions d’ordre éthique profondes.

Comme je le soulignais dans ma proposition de loi pour la protection de l’embryon, le droit à la vie, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle « conditionne l’exercice de tout autre droit et comporte, en particulier, l’illicéité de toute forme d’avortement provoqué. » La recherche sur l’embryon, premier stade de développement d’un être humain, porte atteinte à la vie. Mais à l’heure où celle-ci n’est considérée qu’à l’aune de l’individualité et du confort ; à l’heure où le militantisme du gouvernement promeut chaque jour un peu plus la culture de mort, un tel rappel n’est pas fortuit !

 

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