Je veux dire ma plus profonde compassion pour ceux qui viennent d’être victimes du terrorisme islamiste. Policiers, caricaturistes, innocents. La France ressort blessée par ce déferlement de haine et notre population peut à bon droit se sentir en danger : avant Noël, déjà, une série d’attaques aurait dû inquiéter ceux qui assurent notre sécurité, mais la bien pensance avait fait taire ceux qui prévenaient du risque important d’attentats en France.
Je pense un instant à la conscience de ces ministres et ces collègues qui raillaient mes « fantasmes » ou me donnaient la leçon devant la dénonciation de l’islamisation rampante de notre société. Il est évident que l’amalgame n’a aucune place dans le discours politique. Il est évident également que le terrorisme islamiste frappera partout où la France refuse la réalité des dangers qui la menace.
Je veux dire ma solidarité avec les peuples irakiens, syriens et maintenant libanais qui sont livrés aux exactions de ces barbares avec l’appui de la communauté internationale et le singulier soutien du Quai d’Orsay.
Nos dirigeants portent une insupportable responsabilité dans ce qu’il vient d’advenir. En grimant l’émoi des Français en islamophobie ils ont manipulé les opinions publiques. En bâillonnant la liberté d’expression de ceux qui dénonçaient ce péril, ils ont annihilé notre capacité de résistance. En faisant du laxisme et de l’immigrationisme une politique, ils ont changé la nature profonde du peuple français et laissé germer un danger qui s’est incarné dans ce sinistre attentat.
Je vous invite à la prière. Pour les victimes et pour la France.