La France vient d’être blessée dans sa chair.
Des terroristes islamistes, déjà connus pour leur violence et leur fanatisme, ont pu abattre de sang-froid des journalistes, des officiers de police, en un mot des innocents.
Je n’oublie pas non plus la fonctionnaire morte à Paris ce matin, elle entrera dans le martyrologue de notre histoire.
Très vite des rassemblements spontanés ont montré que notre peuple est sous le choc, que notre peuple a peur. Et il a bien raison.
Nous avons nourri en notre sein, subventionné même, des assassins, des bourreaux qui voudraient par le meurtre finir de dissoudre notre Nation. Ils ne sont que le résultat d’une politique.
J’entends les appels à l’unité nationale. Le chaos devra en effet être supplanté par l’ordre.
Oui nous ferons l’unité pour nous préserver du fanatisme. Oui nous voulons l’unité mais sans fermer les yeux sur les mensonges qui ont conduits à ce massacre.
Notre réponse doit être à la hauteur du péril. Ceux qui ont fermé les yeux sur le développement d’une gangrène islamiste et ceux qui ont encouragé le djihadisme international doivent démissionner .Ceux qui minoraient le danger doivent des excuses à notre peuple.
La première des libertés est la sécurité. La sécurité pour chacun de nos compatriotes du moment que son opinion respecte les principes fondamentaux de notre pays. Ne vous laissez pas impressionner par les donneurs de leçon, par ceux qui voudraient manipuler votre crainte légitime. Ils nous vendaient une cité des droits acquis en méprisant les devoirs, le patriotisme, l’héritage, la transmission. Ce n’est pas dans la ville de Rambaud II d’Orange que nous oublierons la responsabilité criante de nos dirigeants devant cette déchéance.
Le terrorisme n’est ni le fait de déséquilibrés ou de marginaux comme on nous le rabâche. C’est une entreprise de guerre contre la France, contre la patrie, contre notre civilisation.
Je vous appelle au recueillement pour honorer la mémoire de ceux qui viennent de périr.
Je vous appelle à l’engagement individuel et collectif pour affirmer notre identité et notre projet national.
J’irai, après cette cérémonie, déposer un cierge à titre personnel à la cathédrale.
Avant qu’il ne soit trop tard. Ce cierge symbolisera une prière et un vœu pour que notre civilisation, survive à la barbarie.
Que chacun s’investisse pour un sursaut national face au totalitarisme islamique.