J’apprends ce jour par voie de presse que le conseiller municipal d’opposition » Républicains » avait déposé un « recours » contre l’élection de Marie-France LORHO et moi auprès du Conseil Constitutionnel .
Sur la forme, je me permets d’informer monsieur Laroyenne que les délais de contestation de l’élection tant en ce qui concerne celle du maire que celle du député sont dépassés. S’il m’avait demandé conseil, j’aurais pu lui faire économiser des frais d’avocats. Je me permets également de l’informer que le rôle et le poids du suppléant sont désormais tout simplement calqués sur les autres scrutins électoraux. Ainsi, de l’élection sénatoriale à l’élection municipale, lorsqu’un élu démissionne il est remplacé par le suivant de liste.
Il ne m’est à ce titre jamais venu à l’esprit de saisir le tribunal administratif au prétexte que Monsieur Laroyenne n’était là que grâce à la démission de Monsieur Maton-Weisman. Ne me sentant pas légitime de contester un nouveau venu en politique, il m’est difficile de comprendre une opposition à la légitimité ou la notoriété de Marie-France LORHO, élue à mes côtés au service de notre peuple depuis de très nombreuses années.
Sur le fond, je déplore l’entêtement des Républicains à alimenter la machine à perdre.
Je pense que cet acharnement à attaquer ses alliés potentiels et à faire des appels du pied au centre et à gauche expliquent les échecs successifs des partis de droite. C’est fort de ce constat que j’ai appelé sans aucun problème à voter notamment pour Julien AUBERT et Jean-Claude BOUCHET afin de battre la gauche. Dans le même temps, tous les maires Républicains de la 4ème circonscription appelaient à voter pour la candidate « En Marche », c’est-à-dire contre Marie-France LORHO et moi…
Force est donc de constater que c’est mon opposition de droite qui est la plus virulente : opposition à l’accueil de musique sacrée au nom de la laïcité, appel à voter pour « En marche » et ses candidats – qui continuent de détruire avec détermination notre Armée, notre Agriculture, notre Identité – et aujourd’hui même, une « contestation électorale ».
J’ai la faiblesse de penser que c’est tout cela qui explique l’effondrement des résultats électoraux des Républicains sur notre territoire.
Décidément, moins nous arrivons à faire l’union des droites par les partis politiques, plus nous arrivons à la faire par le peuple. En ce sens, je remercie cet opposant pour son aide précieuse.