M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur les arrestations massives après la manifestation du 26 janvier 2014. 262 personnes ont été interpelées et 250 placées en garde à vue suite à la manifestation du 26 janvier organisée par le collectif « Jour de colère ». Suite à l’ordre de dispersion lancé à 18h05, toutes les voies de sortie ont été bloquées par les forces de l’ordre à 18h10, empêchant ainsi la foule de sortir rapidement de la place Vauban. Dans le même temps, les forces de l’ordre utilisait des gaz lacrymogènes sans sommation, prétendument pour accélérer l’évacuation de la foule. Il s’étonne des provocations policières, comme le cas de cet homme de 70 ans passé à tabac par la police sans raison apparente. Il lui demande si la présence massive de « policier en civils », sans insignes permettant de les identifier mais reconnaissables par leurs oreillettes, comme ce fut le cas lors des manifestations contre la loi Taubira, la première cause de désordre puisque ces policiers ont pour but de provoquer les manifestants afin de les amener à avoir un comportement violent. Il lui demande de prendre des sanctions contre ceux qui ont pris la décision d’utiliser des méthodes de basse police pour semer le trouble au sein d’une manifestation pacifique et demande si la police a reçu l’ordre, comme c’était le cas lors des manifestations contre le mariage gay d’arrêter un nombre maximum de personnes afin de discréditer les organisateurs de la manifestation aux yeux de l’opinion publique.
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