Sur le traitement des victimes de cyber malveillances

cyber malveillancesM. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique sur le traitement des victimes de cyber malveillances. Selon un récent sondage réalisé par la CGPME en avril 2015, 92 % des entreprises sont connectées à Internet, 83 % possèdent un site web et 78 % un réseau local. Dans la majorité des cas (48 %), le dirigeant de l’entreprise s’occupe lui-même de la gestion des ressources informatiques. Or 27 % des entreprises du panel déclarent avoir été victimes d’actes de cyber malveillance, et ce sont en particulier les TPE qui sont les plus vulnérables : souvent ce sont des piratages du système d’exploitation. Il s’avère, dans cette étude, que peu d’entreprises cherchent à alerter des administrations aussi diverses que variées (gendarmerie, police, préfecture, DRRI…). Or, si peu en sont réellement conscientes, la sécurité informatique est un enjeu stratégique pour les entreprises. Comme il est de la responsabilité de l’entreprise de protéger son système d’information, mais que peu de chefs d’entreprises en ont la conscience ou ne se sentent pas concernés par la protection d’un tel patrimoine, il serait souhaitable de mettre en place une procédure d’alerte spécifique pour permettre aux entreprises de signaler ce type d’attaques. Il souhaiterait connaître l’avis du Gouvernement sur la question.

Cliquer ici pour lire la réponse du ministre.

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