M. Jacques Bompard attire l’attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur l’exception culturelle. Tout d’abord il faut féliciter la reconnaissance de cette exception obtenue par le Président de la République auprès de l’Union européenne. Néanmoins, il faut se rappeler que dans le passé, son financement était assuré par les citoyens et les mécènes. Depuis que l’État a étendu son financement, il est apparu un puissant ressentiment de la part des citoyens. Aujourd’hui l’ensemble des collectivités locales font pression sur la culture et choisissent les investissements à la place du peuple. L’État ôte au marché la responsabilité du choix en le confisquant par l’utilisation de l’argent du contribuable. L’affirmation de l’exception culturelle est le symptôme d’une société qui se recroqueville. Aujourd’hui l’exception culturelle coûte, si on cumule les aides de l’ensemble des collectivités françaises, 11 milliards d’euros au contribuable, il s’agit d’un montant considérable par rapport à notre PIB. Il lui demande donc si elle ne considère pas qu’il faille, en matière culturelle, rendre la liberté de choix au peuple.
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