Sur la dénaturation du mariage

assembleeM. Jacques Bompard attire l’attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur les conséquences de l’ouverture du mariage à des couples de même sexe et particulièrement sur la prise en compte du sexe des individus par l’état civil. En évacuant la complémentarité sexuelle du mariage, le projet de loi sur le prétendu mariage pour tous dénature l’institution définie par le titre V du code civil. Il y a à cela une conséquence directe : la dévalorisation de la notion d’identité sexuelle, au profit de celle, plus large, plus souple, et même parfaitement malléable, d’identité de genre qui méprise la loi naturelle et est la source de nombreuses dérives. Il suffit de regarder l’évolution suivie par l’Argentine pour constater le lienétroit qui existe entre le délitement de l’identité sexuelle des individus et la légalisation d’un mariage dénaturé et, par conséquent, asexué. En mai 2012, le sénat argentin a approuvé un projet de loi permettant aux citoyens de déclarer le sexe de leur choix. Naturellement, cela ne nécessite nullement la médiation d’un magistrat ou d’un professionnel de la santé. Cette nouvelle mesure est donc en parfaite harmonie avec la théorie du genre, en faisant prévaloir celui-ci sur la réalité naturelle qu’est le sexe. L’Argentine est l’un des exemples qui ont été donnés lors des débats à l’Assemblée nationale au sujet du projet de loi sur le prétendu mariage pour tous. Il lui demande si, là encore, le Gouvernement estime que la France doit suivre l’inquiétant exemple argentin.

Le texte de la question sur le site de l’Assemblée ici.

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