M. Jacques Bompard attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les produits qui seront prescrits dans les salles de consommation à moindre risque, couramment appelées salles de shoot. Les drogues de substitutions produites pour les toxicomanes seront tout aussi dangereuses que celles qu’ils consomment habituellement tout en étant subventionnées par l’État. Les substances légales telles que la méthadone ou le subutex sont tout aussi dangereuses que les substances illicites vendues illégalement. Ce pis-aller n’aura pour seule conséquence que d’enrichir les laboratoires producteurs de stupéfiants à la place des trafiquants de drogue, sans prendre en compte les victimes des méfaits de la drogue et les questions de santé publique. Il lui demande donc les moyens mis en oeuvre pour éviter le développement d’un commerce légal de drogues, qui contribuera encore plus à la destruction de notre société.