Sarkozy soutiendrait la Ligue du Sud ?

Nous avons ouï dire qu’un nouvel intervenant politique se réclamait des idées et des propositions de la Ligue du Sud. Moratoire sur le regroupement familial, thématique identitaire, volonté d’allègements fiscaux, quelques mesures de bons sens qui seraient salutaires sur notre pays.

L’évidence de la priorité de la question identitaire est désormais partagée par Nicolas Sarkozy : il rejoint donc les interventions bien solitaires que je fis à l’assemblée concernant le moratoire sur les mosquées, concernant le lien immigration-terrorisme, concernant la guerre des communautés en place sur notre sol. Espérons que cette conviction ne soit pas simplement un signal électoral. La mise en place d’un Schengen II est une petite avancée de la volonté sarkozyste : la France a aussi besoin de contrôler l’entrée sur son territoire de certains étrangers ressortissants de l’Union Européenne. Nous l’avons vu avec l’interpellation d’un jeune djihadiste toulousain passé en Bulgarie depuis l’Espagne.

Sarkozy

Alors que mes remarques en commission des lois provoquèrent l’ire d’une frange progressiste de l’UMP, Nicolas Sarkozy en arrive à l’évidence de l’expulsion des étrangers constituants une menace. La « réduction drastique » du nombre d’étrangers est sans doute un premier pas vers la seule solution viable : la réémigration. Du moins, espère-t-on ce sous-entendu ! Autorité et identité sont les racines de nombre de mes discours à la tribune. Il est à espérer que nous en partagions la même interprétation. Je lui enverrai ma proposition de lutte contre le Grand Remplacement afin que cette promesse ne soit pas sans lendemain.

Que ce monsieur soit le bienvenu pour supprimer la loi inique sur le non-cumul des mandats qu’affectionnent tous les partis jacobins : Jean-Luc Mélenchon le soutient avec brio et Marine Le Pen avec caricature. Une telle loi assurerait un accroissement de la dictature médiatique que dénonçait hier mon ami Jean-Claude Martinez sur TV Libertés.

J’espère que ce nouveau candidat évitera l’écueil classique des personnalités politiques : un communicant habile qui laisse notre pays s’effondrer. Tout pour la France est un slogan adéquat, rien pour les partis est la seule solution pour y parvenir.

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