Rapport sur l’intégration Jacques Bompard dénonce un crime en préparation contre la France.

intégrationLe rapport sur l’intégration qui a été récemment remis au gouvernement et dont l’existence a été révélée par la presse soulève de graves questions auxquelles les Français sont en droit d’exiger des réponses claires et définitives.

Tout d’abord, à qui fera-t-on croire que ce rapport ne reflète pas l’opinion du gouvernement ? On sait que cette étude a été commandée et payée par Matignon et qu’elle doit servir de base à un séminaire interministériel organisé sur ce thème en janvier. De plus, le document est restée en ligne pendant plus d’un mois sur le site internet du gouvernement sans que le premier ministre Jean-Marc Ayrault, ni aucun ministre, ni même la présidence de la République, n’élève la moindre protestation !

Or, ce que propose ce rapport revient ni plus ni moins qu’à faire table rase de 2000 ans d’identité française puisqu’il s’agit de reléguer la langue française au rang de dialecte vernaculaire, au même titre que l’arabe et les langues africaines, de faire une croix sur la laïcité de l’école, ce qui revient à abandonner les principes mêmes de l’intégration républicaine, et de tourner le dos aux racines chrétiennes et européennes de la France pour la forcer à assumer une prétendue « dimension arabe-orientale » que rien ne justifie, sinon une submersion démographique et culturelle voulue et encouragée par le gouvernement.

Cette folie, je pèse mes mots, si elle n’était pas stoppée, constituerait un crime contre notre pays, un crime contre son identité et un crime contre son histoire. Jamais, peut-être, la France n’aura été l’objet d’un pareil projet d’attentat qui réveille le spectre de la terreur et de la guerre civile.

Faudra-t-il bientôt changer le nom des rues pour ne pas froisser les susceptibilités ? Réviser les programmes scolaires ? Enseigner l’histoire des migrations ? Devra-t-on passer sous silence le baptême de Clovis pour ne pas tomber sous le coup du nouveau délit de harcèlement racial ?

Tant qu’à autoriser le voile, faudra-t-il aussi séparer filles et garçons sur les bancs de l’école ? Le halal sera-t-il obligatoire à la cantine ? Les femmes, dans ces conditions, pourront-elles continuer d’enseigner aux garçons ? Et les patients auront-ils le droit de refuser d’être soignés par tel ou tel médecin sous prétexte que les femmes ont des « périodes impures » ?

Je n’invente rien : toutes ces régressions figurent noir sur blanc dans ce fameux rapport. Y compris l’obligation pour les collectivités publiques de réserver des quotas aux entreprises dirigées par des Français issus de la diversité, au risque d’encourir les foudres de la Cour des comptes de l’égalité voulue par les auteurs !

La méthode de M. Ayrault est au demeurant révélatrice d’une mentalité du coup de force anticonstitutionnel qui procède d’une dangereuse confusion entre ce qui relève de l’exécutif et ce qui dépend du pouvoir du législateur et du constituant. Quand bien même, en effet, par folie, je le répète, la question se poserait de tourner le dos à ces vingt siècles qui ont fait la France, vingt siècles qui ont vu naître le pays des armes et des lois, celui des arts et des lettres, le pays des droits de l’homme, celui de l’égalité hommes femmes, c’est au peuple souverain, et à lui seul seulement, qu’il reviendrait de décider de ce suicide.

Monsieur Ayrault, avec les Français, je vous en conjure, dénoncez ce rapport, donnez votre parole qu’il est abandonné, ou démissionnez.

Cliquer ici pour lire les communiqués de presse de la Ligue du Sud.

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