Pour la promotion de la pêche française

pêcheM. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt sur la pêche. La France n’exploite pas complètement ses quotas de pêche. En effet, 40 000 tonnes ne sont pas collecté par manque de bateaux dont nombre avait été déchiré il y a une vingtaine d’année sous la pression de l’Union européenne. La pêche française n’assure donc que 15 % de notre consommation ce qui entraîne un déficit de 3,5 milliard d’euros à notre balance commerciale. Ce manque à gagner représente aussi une réserve de 170 000 emplois dans l’hypothèse où nous assurions notre autosuffisance en matière de pêche. Les freins au simple maintien de ce secteur et à son développement sont connus puisque ce sont les mêmes que les freins au maintien et au développement de notre économie toute entière : coûts de production trop élevés à cause d’une politique sociale inadaptée à la concurrence mondiale ; réglementation lourde qui interdit l’exercice de la libre entreprise ; des frontières ouvertes aux importations de productions libérées des entraves légales françaises ; un traitement social du chômage qui n’incite pas au travail. Il lui demande donc quand l’État arrêtera d’être un frein mortel pour devenir une force de libérations et permettant enfin la création d’emploi.

Cliquer ici pour lire la question sur le site de l’Assemblée.

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