M. Jacques Bompard attire l’attention de Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche sur la cohérence de sa politique de recherche sur l’embryon. Il souhaite comprendre pourquoi la grande précaution dont fait notamment preuve la directive européenne n° 2010-63 au sujet de la recherche sur l’embryon animal n’est pas appliquée à la recherche sur l’embryon humain. Alors que la directive susmentionnée privilégie les méthodes de recherche alternatives permettant d’épargner l’embryon animal, la loi de bioéthique votée il y a peu par le législateur français supprime, en dépit de tout bon sens, cette même incitation concernant la recherche sur l’embryon humain. Il lui demande ce qu’elle compte faire pour revenir sur cette loi inique qu’elle a fait voter et remédier au plus vite à l’abaissement éthique manifeste dont l’humain est l’objet.
Cliquer ici pour lire la question sur le site de l’Assemblée.