« Nos deux peuples ont vocation à écrire ensemble une nouvelle histoire ». Derrière cette déclaration d’Emmanuel Macron, lancée sur le réseau social Twitter le jour de sa rencontre avec le premier ministre tunisien Abdelmalek Sellal, se cache une inquiétante réalité : Macron, c’est l’Algérie à Paris !
Non content de saluer des politiques migratoires européennes dévastatrices pour sa civilisation, le président de la république entend créer un « Office franco-algérien de la Jeunesse » pour « favoriser la mobilité entre les deux rives de la Méditerranée », a-t-il souligné alors qu’il faisait campagne pour son mouvement péripatéticien. Dans le plus pur mépris des Français, Macron déclarait alors qu’il en allait là de la création de « plusieurs milliers d’emplois […] en Algérie» : à l’instar de son prédécesseur, le président entend donc faire de la préférence étrangère un leitmotiv de sa politique.
A l’heure où les entreprises françaises coulent, faute d’initiatives de la part du gouvernement français, le PDG d’En Marche ! entend favoriser les entrepreneurs algériens. Soulignant qu’il souhaitait créer une « communauté économique franco-algérienne dans le secteur des renouvelables », Macron n’a pas hésité à laisser miroiter le gouvernement algérien d’investissements massifs (4 milliards d’euros ! ) en sa direction.
Et alors que les Français sont submergés par une vague migratoire qui risque d’ensevelir leur civilisation, le candidat qui déclarait il y a peu qu’il « ne connaissait pas de culture française » n’a pas hésité à en appeler à de multiples coopérations avec l’Algérie dans le domaine de la culture. Certes, sa culture à lui : celle de la télévision, des médias. « Nous pourrions poser les fondations d’une plateforme de diffusion franco-algérienne, pour la télévision et en ligne,… », s’est-il réjoui. La culture Macron, en somme, est à son image : c’est cette culture 2.0, sans origines, sans traditions, sans profondeur, qui lui a permis de s’installer au pouvoir.
Bien sûr, la conclusion de ces accords franco-algériens était marquée par un discours où perçait, comme de coutume, un lourd tribut de repentance. En appelant à faire fi des « querelles fratricides » et des « polémiques nationales », en déclarant que la guerre de 1962 constituait de la part du camp français un « crime contre l’humanité », Macron a violé la mémoire des courageux Harkis qui ont défendu la France et son image.