Sur l’affaire des moines de Tibhirine

TibhirineM. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur l’affaire des moines de Tibhirine. C’est à grand bruit qu’a été célébrée fin 2012 la coopération franco-algérienne sur l’enquête soi-disant relancée concernant l’abominable attentat contre les moines de Tibhirine. Mais l’embellie diplomatique n’aura été que de courte durée puisque les autorités algériennes ont décidé le blocage du transfert vers la France des échantillons prélevés sur les corps des sept religieux assassinés en 1996. Une telle décision entrave l’enquête menée par le juge Trévidic. Les familles concernées sont légitimement en colère, dénonçant par l’intermédiaire de leur avocat une « confiscation des preuves » par l’Algérie, et les Français sont de plus en plus ulcérés de la défiance du gouvernement algérien. La politique de réconciliation nationale menée en Algérie est un échec, comme l’a encore démontré récemment l’odieux assassinat en Kabylie du Français Hervé Gourdel. Il demande ce que le ministre des affaires étrangères entend faire pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

Cliquer ici pour lire la réponse du ministre.

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn

Page Facebook