Les immigrés à l’hôtel, les SDF à la rue !

Les condamnations du Ministère à l’encontre de certains hebdomadaires ne semblent en réalité que correspondre au seuil de tolérance des officines ministérielles. Faire état de l’ire que suscitent les installations de fortune des Roms chez les Français a valu à Valeurs Actuelles d’être exclu des aides à la presse alloués par décret par le Ministère de la Culture. De même, démontrer que 40 000 « migrants » dorment toutes les nuits à l’hôtel au frais du contribuable suscite le courroux des institutions étatiques.

Une enquête de Minute de cette semaine a démontré comment les logements destinés aux sans domicile fixe ont été mis à disposition des immigrés clandestins et demandeurs d’asile. Une aberration, à l’heure où 498 sans domiciles fixe[1] se meurent de n’être dotés d’un toit ; un scandale, qui a coûté pour l’année 2015 près de 234 millions d’euros ! Jacques Bompard a écrit au Ministre de l’Intérieur pour lui faire part de sa consternation quant à cette gabegie. « Ceux que la presse appelle les « migrants » coûtent déjà [plusieurs centaines de] millions d’euros à la collectivité du fait de leurs nuits d’hôtel », indique le député de Vaucluse. « Cette somme n’est pas acceptable par les précaires de la France périphérique et tous ceux qui sont déjà frappés par la désespérance sociale », continue-t-il.

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A l’heure où les collectifs dénoncent de plus en plus de décès des sans domicile fixe en France, le gouvernement s’emploie à héberger les nouveaux arrivants en priorité. « En janvier 2016 », rapporte Minute, « 40% des demandeurs d’asile étaient hébergés en dehors des structures pérennes du ministère de l’Intérieur [notamment] dans des dispositifs d’urgence généralistes, dont les hôtels représentent près de 40% de l’offre ! ». Tout en réitérant le caractère exceptionnel de cette mesure, le gouvernement avait encouragé, en février 2015, les préfets à se tourner vers des solutions alternatives. Résultat ? Cette année-là, le nombre de nuitées d’hôtels affectés à ces présumés sans domicile – sans qu’il fût possible de déterminer la part d’immigrés clandestins parmi les SDF, a fait un bond de 16.5%.

Condamner les hebdomadaires énonçant ces vérités qui dérangent n’empêchera pas l’Etat de faire bientôt face à son irresponsabilité. Aveuglé par sa doxa, le gouvernement ne pourra condamner ad vitam aeternam ces publications qui ne se font que l’écho du réel. De cette infamie des méthodes, qui se multiplie dans l’infamie des résultats, que restera-t-il demain, lorsque les Français harassés décideront que cela suffit ?

Retrouvez ci-dessous la lettre ouverte de Jacques Bompard au Ministre de l’Intérieur.

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[1] Selon le collectif Morts dans la rue, pour l’année 2015.

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