Jacques Bompard fait part de son émotion à l’occasion de la commémoration de la bataille de Camerone qui se déroula le 30 avril 1863.
151 ans jour pour jour après cette bataille mythique, il tient à rendre hommage au courage des 65 légionnaires qui se sont vaillamment battus contre près de 2000 Mexicains.
Commandée par le capitaine Danjou et fidèle à son serment de se défendre jusqu’à la mort, la 3ème Compagnie du 1er Bataillon de la Légion étrangère est allée jusqu’au bout de son engagement. Pendant 11 heures, malgré les blessures, la faim, la soif et la chaleur torride, une poignée de légionnaires a résisté aux multiples assauts, infligeant 600 pertes aux Mexicains.
Par leur ultime sacrifice, ces légionnaires ont rempli leur mission qui était de d’assurer la sécurité d’un convoi contenant de l’argent et du matériel de siège destinés aux troupes françaises qui assiégeaient la ville de Puebla.
Ils sont un bel exemple de courage, de fidélité et d’honneur ; des qualités qui malheureusement font aujourd’hui cruellement défaut à nos élites dirigeantes.
Ce sont ces mêmes vertus qui animèrent dans les années 1920 la résistance des Cristeros face au gouvernement mexicain, farouchement anticlérical, comme on peut le voir dans le film Cristiada qui sortira en France le 14 mai prochain.
En ce jour anniversaire de la bataille de Camerone, Jacques Bompard souhaite réaffirmer en son nom et au nom de tous les habitants d’Orange son attachement au 1er REC ainsi que sa profonde tristesse de le voir quitter la ville d’Orange cet été.
Il remercie chaleureusement les 750 hommes et femmes de ce beau régiment pour leur dévouement au service de la France ainsi que pour leur insertion dans la vie de la commune.
En effet, depuis 1967, le régiment faisait partie intégrante de notre identité locale et du tissu social de la cité. Fort des traditions et des valeurs de la Légion étrangère qui a toujours fait honneur à notre institution militaire, le 1er REC avait su tisser avec les Orangeois des liens de sincère amitié et de confiance mutuelle. Avec son départ, c’est bien une part de l’âme de la ville qui nous quitte mais le 1er REC restera toujours au cœur de la ville d’Orange, son souvenir gravé au tréfonds de sa mémoire.
Orange espère désormais que le vide laissé par le départ du 1er REC sera comblé par des projets de réaffectation rapides, sérieux et pérennes. Ce sera pour Orange un clin d’œil du ciel, le signe de la bénédiction que fut le REC pour notre Ville.
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