Forces de sécurité : la Gauche complice des voyous et des islamistes

Il existe à Gauche une propension à l’abjection qui n’a jamais cessé de me consterner. Je partage avec vous un souvenir récent : à la suite des attentats de Nice, je me suis rendu à l’assemblée nationale pour débattre de la prolongation de l’Etat d’urgence. J’avais posé un certain nombre d’amendements qui auraient modifié radicalement notre acception de la protection des Français. Soudain, au milieu de la discussion, la Gauche fit modifier l’ordre des débats pour discuter plusieurs heures durant du contrôle au fasciés. Imaginez ! Nos compatriotes venaient de mourir, fauchés par la barbarie islamiste, et Bernard Cazeneuve, Razzy Hammadi et Benoit Hamon s’échappaient sur les modalités de reçus à distribuer pendant les contrôles.

A ce moment, la certitude m’est venue que les forces de police laisseraient exploser leur colère. Une colère légitime, qui a le bon sens de contourner les factions partisanes et les centrales syndicales. Une colère qui fait œuvre de vérité. Partout les langues se délient : sur le contrôle et la verbalisation prioritaire des Français de souche, sur les consignes idéologiques pour empêcher les forces de sécurité de se défendre, sur le laisser-faire en banlieue. A n’en pas douter l’éthique et le dévouement qui président à l’engagement de nos policiers se fracassent contre les habitudes corrompues d’une classe de dirigeants qui fait honte à notre pays.

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Magnanville, Viry-Châtillon viennent ajouter au dossier de Bernard Cazeneuve déjà plein des attentats islamistes qu’il n’a pas sur prévenir. En un mot, un corps professionnel ne peut supporter de continuer à être dirigé par un homme qui a fait de l’échec sanglant le résumé de ses fonctions. Quand on apprend que l’IGPN est saisie pour s’attaquer à certains des manifestants, on comprend le désarroi de toute une profession.
Il faut ajouter que ce gouvernement a fait subir des humiliations constantes aux forces de police et de gendarmerie. Ainsi, les répressions ordonnées contre la Manif Pour Tous et les latitudes laissées aux groupuscules d’extrême gauche pendant la loi travail sont un affront au bon sens de la majorité des hommes qui servent dans ces équipes. A Calais, les groupes No Borders, parfois financés par des hommes de gauche bien connus, affrontaient les CRS encore hier.

A cette situation, il faut une réponse ferme. D’abord en facilitant l’armement et en libéralisant les compétences des polices municipales, ensuite en rendant la gendarmerie à sa liberté de gestion sans lui imposer des intrusions civiles permanentes. Enfin, en soutenant la police nationale et la sécurité civile en entendant leurs remarques de terrain. Dans un Etat qui se prétend avancé, il n’est plus supportable que l’attaque des forces assermentées soit devenue un mode de vie dans bien des quartiers. Quartiers dont les habitants bénéficient de la mansuétude de magistrats militants qui favorisent leur parole plutôt que celles de ceux qui nous protègent.
Nos forces de sécurité doivent passer de la philosophie du droit contesté à utiliser leurs armes, au devoir ardemment soutenu de les utiliser pour se défendre. Sans quoi, l’alliance des islamistes et des forces de l’anarchie continueront à frapper les défenseurs de leur ordre dans leur honneur et dans leur chair.

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