Du financement étranger de la vie politique

Il ne se passe plus une semaine sans que la presse ou les médias de réinformation nous apprennent un scandale de financement étranger de la vie politique française. Certes, chacun connait l’influence que des officines occultes et des puissances adverses instrumentalisèrent contre l’intérêt national au cours de l’histoire. Un ministre de gauche, Malvy, fut même désigné coupable de collusion avec l’ennemi alors que son journal était financé par l’Allemagne pendant la première guerre mondiale. Cependant, quelque chose a changé dans la banalisation de cette pratique.

Le formidable travail des journalistes Christian Chesnot et Geroges Malbrunot vient de révéler l’immense collusion entre le Qatar et la vie politique française. De Jean-Marie Le Guen imposant ses amis à la protection des intérêts du minuscule royaume en passant par les témoignages de distribution de billets euros, la preuve est donnée de la corruption active de la classe politique. Dans le même temps, des enquêtes sont ouvertes sur les financements libyens de l’UMP et d’autres viendront bientôt sur les liens entre le parti socialiste et l’Arabie Saoudite après les contrats d’armement à destination du Liban.

jean-marie-le-guen-et-ambassadeur-qatarContinuons. Le reportage Dossier Tabou de M6 a récemment prouvé que des élus centristes fermaient les yeux sur les largesses du monde musulman envers les collectivités qu’ils gèrent. Quant au Front National, ses tentatives d’obtenir des financements en Russie comme aux Emirats inquiètent, pour ne pas dire stupéfient, des militants qui peinent à retrouver le nationalisme des débuts du Front. Le système partisan français et une majorité de ses élus sont donc des vassaux des puissances étrangères.

Qu’on ne se prévale de l’éthique des uns ou des autres. Nous connaissons trop l’existence et la prégnance des lobbies divers et variés sur la conduite de notre pays. Leur malfaisance a réduit la France au rang de puissance secondaire, souvent brimée, sur la scène internationale. Et c’est une chose qui doit cesser.

Elle doit cesser d’abord parce que tout intérêt qui diverge de l’intérêt national est une trahison des dirigeants de notre pays contre leur peuple. Ces derniers, pourtant habitués à parader au son des valeurs républicaines, utilisent de tels leviers pour faire la guerre à la société et à la Nation afin de les soumettre aux idéologies variables qui animent le Système. Elle doit cesser ensuite parce que cette machinerie n’est inventée qu’en vue de fournir les personnalités les plus dociles ; les plus malléables à ceux qui veulent altérer notre corps national. Philippe de Villiers le montre parfaitement son dernier ouvrage au sujet de l’orchestration du Grand Remplacement.

Elle doit cesser enfin car la Vème République a trop menti aux Français à ce sujet. Des affaires sous Mitterrand en passant par les lois croquignolesques sur le financement public de la vie politique et le hochet de la transparence, l’artifice logistique ne dissimule plus la corruption financière, éthique et politique qui tient lieu d’enchainement des libertés des Français au profit de petits maîtres qui méconnaissent leur esclavage. Travaillons à notre indépendance, pas à la survivance de la trahison institutionnelle. Pour cela, une seule solution existe dans notre monde complexe : c’est l’alliance du triptyque enracinement-identité-localisme, qui gagne aux élus la liberté et la légitimité nécessaires pour que les gens d’ici les entourent d’un soutien pratique et intellectuel.

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