La consternante attitude d’Hollande sur l’affaire Leonarda

FHLes apparitions télévisées du président de la république sont rares. Elles n’interviennent qu’à des moments particuliers de la vie politique, économique ou diplomatique. Le chef de l’Etat parle aux Français pour annoncer ses projets, pour expliquer une décision, pour rassurer, pour rassembler ou, tout simplement, pour créer un lien direct entre lui et les citoyens. Mais, quel que soit son but, jamais il ne prend la parole pour évoquer uniquement un fait-divers, commenter une manifestation.

 Dans l’affaire dite « Léonarda », François Hollande a rompu encore une fois avec la nature profonde de la fonction présidentielle. Lui qui a méprisé en début d’année des manifestations de plus d’un million de Français opposés à la loi Taubira s’est ému du chambard fait par quelques centaines d’adolescents d’extrême-gauche dans les rues de Paris. Se croyant pris en otage par des syndicats lycéens, pourtant entièrement dans la main du parti socialiste, ce qui en dit long sur la situation du gouvernement vis-à-vis du parti, il a perdu pied et s’est précipité à la télévision.

On tremble à l’idée que cet homme se trouve demain confronté à une crise mondiale pouvant déboucher sur une guerre.

Une fois à la télévision qu’a dit François Hollande ? Qu’il y avait des lois mais que l’on pouvait s’arranger et qu’il proposait donc à la jeune rom de revenir en France, mais sans sa famille. Incroyable marchandage de bazar, toi, oui, mais eux, non. Etrange abandon de la règle du regroupement familial si cher à la gauche. Indécent crachat sur la loi française de la part de son plus haut garant.

Cependant, au delà du discours, c’est bien cette apparition présidentielle qui révèle la déchéance institutionnelle de notre pays.

Au pays républicain de Clémenceau ou De Gaulle, le chef d’Etat modèle 2013 ose s’adresser à une France détruite par le chômage, pillée par les taxes, ravagée par l’insécurité, pour lui parler d’une famille d’immigrés clandestins expulsés légalement. Une famille dont le père tabasse les gamines, refuse de travailler préférant vivre des aides sociales et de trafics, dont la fille Léonarda va prier à la mosquée pour demander à Allah de ne pas être expulsée, manque l’école un jour sur deux et, pour finir, du Kosovo où elle a été envoyée, menace en ces termes : « Un jour, je reviendrai en France et c’est moi qui ferait la loi. » !!!

Notre pays est-il descendu si bas et si vite qu’il doive supporter encore quatre années de ridicule ?

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