Les autorités l’avaient promis : après le démantèlement des « jungles » de « migrants » dans le Nord-Pas-de-Calais, les installations d’immigrés illégaux ne pourraient en aucun cas revenir sur le devant de la scène. Et pourtant : peu à peu, à Grande-Synthe comme à Calais, de nouveaux ancrages de migrants se fixent dans le plus grand mépris du respect des autorités. Ce sont des centaines d’immigrés viennent reposer leurs bagages à Calais : en ce début du mois de juin, 600 Erythréens, Ethiopiens et Afghans sont recensés aux abords de la ville. Du côté de l’Auberge des Migrants ou du Secours Catholiques, les responsables associatifs s’avouent totalement dépassés par cet afflux migratoire.
Pourtant, ce sont bien ces associatifs qui ont favorisé le retour des clandestins dans la région Nord. En dépit des attaques diverses, de la perquisition et de l’incendie de leur maison, Anne-Marie Defrance et son époux, créateurs de l’association Terre d’Errance, n’ont pas hésité à contrer toutes les décisions du maire de la collectivité pour permettre aux immigrés enfreignant la loi de rester à Calais. Violant impunément la loi, le couple n’est pas condamné et continue de mettre les ressortissants calaisiens en danger. Jeudi 1er juin, la rocade portuaire a ainsi fait l’objet d’un feu de branchage destiné à permettre aux immigrés de ralentir ou stopper les camions pour leur permettre de se glisser dans leurs remorques… Un départ de feu dangereux, qui aurait pu tourner au désastre !
Ce sont aussi ces associations qui dénoncent avec effusion les contrôles qu’exerce légitimement la police à chaque retour des immigrés en de nouveaux points de fixation… « Je comprends mal la ligne politique du chef de l’Etat qui d’un côté félicite Angela Merkel pour son accueil des réfugiés et de l’autre laisse ses administrations agir ainsi face à ces jeunes Erythréens, Ethiopiens et Afghans », se plaint Vincent de Coninck du Secours Catholique. Quoique l’attitude du président de la république soit effectivement ambigüe, les contrôles d’identité des étrangers en situation irrégulière, tout comme les retraits de tentes et d’abris de fortune découverts dans le Calaisis constituent des dispositions visant à assurer la sécurité de ses habitants.
Gérard Collomb, fraîchement nommé ministre de l’Intérieur, a souligné au Maire de Calais tout l’intérêt qu’il portait au camp de « migrants » dans sa ville. On espère qu’à l’inverse de son prédécesseur, l’ancien maire laxiste de Lyon viendra supporter les opérations policières visant à préserver la population calaisienne des attaques d’immigrés clandestins toujours plus nombreux…