Jacques Bompard réagit à la visite de François Hollande en Algérie

L’Algérie est indépendante depuis un demi-siècle. Depuis cinquante ans, ses ressortissants viennent s’installer massivement chaque année en France fuyant un pays de plus en plus pauvre, de plus en plus corrompu, de plus en plus islamisé. Depuis cette époque, notre pays achète à l’Etat algérien, au-dessus du cours du marché, un gaz découvert par des Français  dans un Sahara qui n’était pas algérien.

On pourrait donc penser que la France a fait assez pour l’Algérie.

Mais il n’en est rien. A Alger, la classe politique a besoin de la France comme bouc-émissaire de son échec politique, économique et humain (1). A Paris, une certaine gauche, complice jadis du FLN, veut vouer la France a une repentance pour des crimes imaginaires, tout en continuant de taire ceux, réels, du terrorisme algérien.

La raison voudrait que, cinquante après l’accession de l’Algérie à l’indépendance, la politique s’efface devant l’histoire. Mais, puisque telle n’est pas la volonté de ceux qui nous gouvernent, alors il importe de rappeler quelques faits historiques.

Si la France est allée en 1830 prendre la ville d’Alger ce n’était pas dans le cadre d’une expédition  coloniale mais dans ce que l’on appellerait aujourd’hui une opération humanitaire. En effet, en 1830, cela faisait près de 1 000 ans que les pirates d’Alger attaquaient régulièrement les côtes de France – mais aussi d’Italie et d’Espagne – pour y rafler des chrétiens. Ceux-ci étaient ensuite vendus sur des marchés aux esclaves. Les hommes mourraient aux travaux forcés, les femmes les plus belles étaient condamnées à la prostitution. Telle était la réalité d’Alger, alors : un nid de pirates, kidnappant, volant, violant et réduisant chaque année en esclavage des milliers d’innocents.

Il n’est, bien sûr, pas question de demander aux descendants de ces pirates algérois de présenter des excuses à la France. La repentance ne permet pas de regarder sereinement l’avenir. La repentance s’apparente à une maladie sociale et politique qui voudrait qu’une peuple soit coupable collectivement.

En revanche, il serait bon que ceux qui gouvernent la France se rappellent qu’ils sont Français, comptables de l’honneur de la France et cessent d’agir et de penser en étrangers à notre histoire.

(1) L’Etat algérien a été à plusieurs reprises condamné par des ONG pour son non-respect des droits de l’homme.

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