M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur l’attaque subie par la librairie Facta dans le neuvième arrondissement de Paris, vandalisée pour la deuxième fois en moins de trois mois. Cette librairie a été vandalisée en marge d’une manifestation d’extrême gauche autorisée par la préfecture de police. Cette manifestation entendait protester contre la montée de la droite. Il a condamné de prétendues violences lors de la dispersion de la manifestation du 26 janvier 2014 organisée par le collectif « Jour de colère » alors même qu’il n’y a eu à déplorer, lors de cette manifestation, ni voiture brûlée, ni vitrine brisée. Le saccage d’une librairie n’est pas un acte anodin. Il s’agit d’une atteinte à la culture qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. Il est surpris que, si prompt à dénoncer des violences imaginaires lors de la manifestation Jour de colère du 26 janvier dernier et qu’il avait alors décidé d’arrêter sans motif plusieurs e 250 manifestants pacifiques, il n’ait toujours pas condamné les violences en marge de la manifestation d’extrême gauche du 9 février 2014 et que les forces de l’ordre n’aient procédé à aucune interpellation malgré cette attaque d’une librairie. Il lui demande d’agir contre les milices d’extrême gauche qui font régner la terreur et vandalisent régulièrement les centres-villes de Paris ou d’autres grandes villes, au lieu de s’acharner contre les manifestations pacifiques de La Manif pour Tous ou de Jour de Colère qui, en seize mois, n’ont donné lieu à aucune violence réelle puisqu’on ne dénombre ni vitrine brisée, ni voiture brûlée, ni commerce saccagé, leur seul tort étant de s’opposer à la politique du gouvernement socialiste.
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