M. Jacques Bompard attire l’attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur l’obtention d’une « interdiction de moins de 12 ans » pour La vie d’Adèle, Le loup de Wall street ou encore Nymphomaniac. En effet, La vie d’Adèle a été interdit au moins de 17 ans aux États-unis en tant que film à caractère sexuel explicite, voire même complètement prohibé dans certains états comme l’Idaho. L’Italie l’a interdit aux moins de 14 ans, la Hollande et la Lettonie aux moins de 16 ans, la Hongrie et la Pologne aux moins de 18 ans tout comme le Royaume-uni. Pour ce qui est de Nymphomaniac, le film a flirté avec la mention « film à caractère pornographique ». Quant au Loup de Wall Street, le film a subi la mention NC 17 décernée par la Motion pictures association of America, mention qui interdit à toutes les personnes de moins de 17 ans d’aller voir le film si elles ne sont pas accompagnées. Là aussi, le film a failli faire l’objet d’une censure absolue pour les moins 17 ans. On ne peut que s’étonner du traitement laxiste dont ces films subversifs (scènes de sexe non simulées, drogue, vulgarité outrancière), font l’objet de la part des institutions chargées de décerner les mentions d’interdiction. Il lui demande ce qu’elle compte faire pour renforcer le contrôle sur les films incitant à la débauche au nom de la protection des enfants et du devoir de l’État d’assurer l’ordre public.
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