M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur le rapprochement de la France avec Jean-Claude Juncker pour la présidence de la Commission européenne. Durant sa campagne présidentielle le candidat PS à la présidence avait clairement décidé que l’ennemi c’était la banque. La réforme bancaire de 2013 votée par l’Assemblée n’était pas le remède efficace pour régler le problème de la fraude financière, mais un simple placebo qui faisait semblant de réformer ce secteur. Le soutien de la France à un conservateur luxembourgeois inféodé en lobby banquier ne peut que satisfaire l’intérêt de la haute finance. Il lui demande comment expliquer ce revirement à 180° des promesses présidentielles.
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