Scandale d’Etat sur les chorégies.

Chorégies : scandale d’Etat


J’ai longtemps été un adversaire politique de Thierry Mariani et celui-ci a affirmé aux médias que dans l’affaire des chorégies, je fus le seul à me comporter dignement et pour le bien commun. J’accepte toujours les compliments et je l’en remercie. A l’inverse je suis habitué depuis maintenant 21 ans à la haine idéologique de mes adversaires et à leur dextérité dans le n’importe quoi larmoyant. Une étape a encore été franchie en cette fin de semaine.

Audrey Azoulay, qui ne vient jamais en Province et connaît mieux les fins-fonds de l’ENA et les dorures des factions politiques que la France du réel, a affirmé publiquement avoir commis trois attentats contre l’éthiqueun-rendez-vous-que-n-aurait-pas-manque-la-ministre-de-la-culture-audrey-azoulay.

Tout d’abord elle affirme avoir exercé un chantage aux subventions, bien aidée en cela par Christian Estrosi, pour assurer les arrières de ses amis politiques. Une telle arrogance quand l’on entretient un rapport aussi malsain à l’exercice démocratique laisse pantois. Il faut dire que Madame Azoulay, catastrophique dans l’ensemble de ses prestations publiques, n’a jamais eu de légitimité populaire. Elle doit son ministère à ses amitiés et à la délicatesse du président de la République. Représentante caricaturale de l’énarchie, elle s’effrayerait au contact du moindre Vauclusien de souche, craignant de rencontrer un autrui qui n’aurait ni fait HEC, ni passé sa jeunesse dans les réunions dorées des futures élites oligarchiques.

Ensuite, Madame Azoulay incapable de comprendre jusqu’au règlement d’une association appelle coup de force une simple application du règlement. Une disjonction cognitive qui doit lui venir des cabinets hollandais : peut-être un conseiller parviendra-t-il à rappeler à la ministre de la culture qu’un règlement régit la vie d’une association ? Je n’avais d’ailleurs pas vu dans le règlement que les Orangeois dussent subir les visites cumulées de Najat Vallaud-Belkacem, Philippe Martinez et autres incapables notoires. Que Madame Azoulay surveille donc son vocabulaire, ce qui est bien le moins à son poste, et s’abstienne de parler de prise de contrôle par la ville au sujet d’un festival qu’elle a voulu assassiner par convenance idéologique.

Enfin, il y a un problème de conception politique. Encore une fois, l’Etat s’introduit là ou il ne devrait pas le faire. La ville d’Orange est en effet la première contributrice financière des chorégies ainsi que le cœur de ce spectacle : exclure ceux que les Orangeois désignent pour diriger leur municipalité relève du plus pur excès de zèle idéologique. Me revient cette pensée de Frédéric Mistral en 1866 : « Il fallait, paraît-il, que cela fut pour que la vieille Gaule devint la France moderne, seulement les méridionaux eussent préféré que cela se fit plus cordialement et désiré que la fusion n’allât pas au delà de l’état fédératif. » Assez de ces arrogants incapables de faire autre chose que de couler les évènements culturels français pour complaire à une fausse élite intellectuelle qui rappelle Les Femmes savantes et Jourdain plutôt que les vraies gloires de la Nation.

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