M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur la précarité d’un grand nombre d’enseignants du privé sous contrat. D’après les chiffres du Syndicat de l’enseignement privé de Provence, 14,4 % des enseignants non-titulaires du privé vivent dans une situation précaire contre 6,9 % dans le public. Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2014, le salaire des enseignants précaires du premier degré qui travaillent dans le privé est passé en-dessous de la barre du SMIC. À cela s’ajoutent des perspectives d’avancement quasiment nulles pour ces enseignants malgré un niveau de recrutement à bac + 3 (il n’existe pas d’échelle indiciaire pour eux), une formation professionnelle quasi-inexistante, un temps de service morcelé et réparti sur plusieurs établissements, l’angoisse des délégués auxiliaires de ne jamais être titularisés (en raison de l’insuffisance des postes proposés au concours), une très faible protection sociale pour ceux qui sous contrat simple, etc. Par conséquent, il lui demande s’il compte prendre des mesures concrètes et efficaces pour mettre un terme à cette situation indécente.
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