M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre des finances et des comptes publics sur la potentielle baisse des impôts en 2014. Dans la présentation de ses vœux aux acteurs de l’entreprise et de l’emploi, le 21 janvier 2014, le chef de l’État a indiqué vouloir faire « un petit geste » à destination des entreprises et des ménages, si et seulement si la croissance en 2014 est de 1,4 % et non de 0,9 %. Or, à la suite de cette déclaration, l’entourage technique du président de la République s’est empressé de réagir et de relativiser ces propos sur la baisse des charges pour les ménages. En effet, les recettes fiscales sont inférieures et de 14,6 milliards d’euros par rapport aux prévisions. Cela signifie que ces recettes fiscales continueront de baisser tant que les impôts n’auront pas été immédiatement réduits, la base de la fiscalité reposant sur la règle « les hauts taux tuent les totaux ». Le gouvernement prévoit de faire « un petit geste » fiscale aux ménages si la croissance est de 1,4 % en 2014 ce qui ne laisse rien présager de bon. Quant aux cotisations familiales, l’État a déchargé les entreprises de celles-ci ce qui conduit le Gouvernement à trouver 5 milliards à 10 milliards d’euros pour les financer. Malgré tout ceci, le Gouvernement annonce qu’il réalisera 50 milliards d’économie. Selon les journaux et les experts, ni l’Agence de notation Moody’s ni la Commission européenne ne croient en cette promesse. Il lui demande le calcul financier exact qui permettra à l’État de réaliser 50 milliards d’euros malgré des recettes fiscales en chute libre.
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